9 novembre 2011

MaÏssa Toulet







Artiste : MaÏssa Toulet | MaÏssa Toulet on ARTchipel.com (b.1974, France)
Cabinet de sorcellerie
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• Parlez-nous de vous en quelques mots.
Je suis née à Paris, et j’y vis actuellement. Je dirais que dans mon travail, je pratique l’assemblage, sous différentes formes (assemblages d’objets, d’images, de mots). J’aime créer des décalages et des correspondances entre des éléments à priori disparates.

• Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir artiste ?
La nécessité de donner une forme concrète à des images ou des idées qui occupaient toute ma tête et n’avaient aucune raison d’intéresser quelqu’un d’autre que moi.

• Quel est votre processus de travail, quelles techniques utilisez-vous ?
La plupart du temps, je travaille à partir d’éléments existants. Des objets que je récupère, des images que je découpe… Ensuite je les transforme et je cherche à les faire fonctionner ensemble, pour produire du sens. Mes techniques sont assez diverses, mais pas très élaborées : je découpe, je colle, je ponce, je scie, je perce, je peins, je modèle, je moule, je couds… Je ne maîtrise réellement aucune de ces techniques, mais je les ai toutes utilisées à un moment ou à un autre.

• Parlez-nous un peu de vos habitudes de travail.
Une table, des objets, des photos, des revues, des livres, et du désordre, beaucoup de désordre. En général je n’ai pas à le créer, il se fait tout seul au bout de quelques heures.

• Qu’est-ce qui vous inspire et provoque l’imagination chez vous?
Les objets que je trouve, la plupart du temps, les images que je découpe, les phrases… et aussi des œuvres que je vois, souvent de l’art religieux et populaire, des musées de sciences naturelles, des objets rituels, vernaculaires (cahiers de classe, photos intimes, lettres….)

• Vos œuvres sont-elles le reflet de votre personne ?
De ma vie intérieure, certainement, mais elles ne correspondent pas forcément à l’image que je donne de moi dans la vie. Enfin, je n’en sais rien après tout.

• Le mot que vous préférez ?
Je n’aime aucun mot plus qu’un autre (pas plus que je n’aime une couleur plus qu’une autre) tout dépend du contexte, avec quels autres mots on l’assemble.

(entretien avec l'artiste par ARTchipel, Nov-2011)

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